Mattarella a tout faux

Le président de la République Sergio Mattarella a jeté de l’huile sur le feu ! La nomination de Carlo Cottarelli au poste de premier ministre n’a pas convaincu les marchés et les électeurs. Le spread des taux italien et allemand à dix ans a bondi, et les sondages annoncent une forte progression du score de la Ligue. Il n’obtiendra pas la confiance au parlement et ne pourra pas faire adopter le budget 2019 comme il en rêve naïvement. L’opération du président de la République renvoie à l’épisode Mario Monti, qui a finalement échoué, à ceci près que celui-ci disposait d’une … Lire la suite

L’impensable italien

L’impensable semble vouloir se réaliser dans les jours qui viennent. Un gouvernement de coalition qualifié d’eurosceptique ou de populiste – les qualificatifs en viennent à manquer – va finalement accéder au pouvoir en Italie par la voie électorale. Et les autorités européennes y assistent impuissantes. Le démantèlement de la zone euro va faire un grand pas en avant, même si elles ne veulent pas se l’avouer, prises totalement à contrepied.

La première défaite européenne de la série qui s’annonce

Les dirigeants européens, associés aux russes dans l’accord nucléaire avec l’Iran dont les États-Unis viennent de sortir, vont-ils faire d’une défaite un succès ? Durant des mois, ils ont tenté d’obtenir le maintien de Donald Trump, qui a choisi la ligne dure après avoir fait longuement planer l’incertitude sur ses intentions. Laissant supposer qu’il en fera de même pour la suite, quand viendront les échéances des sanctions commerciales envers l’Europe et la Chine.

Les Faire-Part du plan B de Macron ont déjà été envoyés

Emmanuel Macron doit s’incliner devant le refus allemand de ses projets de reconfiguration de l’Union européenne. Intransigeants, crispés sur leurs surplus commerciaux et financiers, ses partenaires s’opposent à toute mutualisation financière, ne lui laissant d’autre ressource que de tenter de faire prévaloir un plan B reposant sur le financement d’une politique européenne d’investissement.

Macron, le sempiternel beau parleur

Récapitulons. Emmanuel Macron est rentré bredouille de son voyage de représentation de Washington après avoir reculé sur l’Iran tout en tentant de le maquiller. Par ailleurs, son grand projet de refondation de l’Europe est de facto abandonné. En France, il ne peut se prévaloir de réformes menées tambour battant qu’au prix de fortes résistances, s’affirmant comme le président des riches, en rupture avec la posture trompeuse qui l’a conduit au pouvoir et sonne désormais faux. Il a prétendu jouer les sauveurs et se révèle n’être qu’un beau parleur.

À Washington, Trump persiste et signe

La décision de Donald Trump est attendue pour lundi : va-t-il ou non imposer une taxation de l’acier et de l’aluminium d’origine européenne ? À la lumière des résultats obtenus lors de la visite à Washington d’Emmanuel Macron, il est plus qu’improbable qu’Angela Merkel qui a pris sa succession obtienne plus de succès. À ceux qui espéraient un recul, ou au moins la poursuite d’une temporisation de la taxation, la réponse va être apportée en début de semaine : le président américain va selon toute vraisemblance passer à l’acte.